mardi 5 février 2013

quelques images avant de partir un peu là haut !


l'oubli com' i lé bon...

vent pendant le cyclone, en bord de mer 

premières montagnes, quelques minutes
 

 le soleil me traverse





lundi 4 février 2013

Marche sur les braises, Pointe au Sel, deuxième dimanche en Inde. L'un au levé, l'autre au couché du soleil. Je pense à vous.

 Cette cérémonie est un rituel tamoul (une région de l'Inde) ses symboles sont complexes et nombreux... Elle est précedé d'une période de jeûn et d'abstinence, c'est un rituel de purification. Autour de ce lit de braise que l'on prépare consciencieusement (photo où il y a le musicien à droite), une centaine de personne assistait à la cérémonie, à l'intérieur et à l'extérieur de la cour du temple. Après l'arrivée des musiciens et le sacrifice d'un cabris odorant et charnu, le prêtre traversa le feu, suivi d'une trentaine de personne, hommes et femmes confondus. Certains passèrent plusieurs fois, toujours un nombre impair, d'autres traversent enfant au bras, compagnons de route sous l'épaule pour les plus anciens. Les petits enfants chapeautés d'un mouchoir blanc noué aux quatre coins, assistent à la scène sur les genoux de leur mamanau au bout de l'allée. A leurs pieds, le bassin de lait, bref passage en sortant du feu . Chacun semble renforcer son fort intérieur et "extérieur", penser ou oublier les voeux qu'il a fait l'instant de cette marche, visage calme, dans la douleur, j'imagine.

En attendant la cérémonie (et heureuse de partager cet instant musical avec vous)








vendredi 1 février 2013

Le temps s'arrête sous la pluie. Quelques heures qui donnent le temps de lire... d'écrire et d'apprendre.


Daniel Vaxelaire conte l'histoire de Guillaume Brancher, durant les années 1700, dont le métier était "chasseur de Marrons" (esclaves s'enfuiant et gagnant "les hauts" pour s'y cacher) .
Cet homme est en prison lorsqu'il décide de rédiger l'histoire de sa vie. Ce livre décrit l'arrivée des premiers colons à la Réunion et le commerce des premiers esclaves, hommes et femmes amenéEs d'Afrique Noirs et de Madagascar.
"Je me nomme Guillaume Brancher, fils d'Alexandre Brancher, colon de l'île Bourbon, et de Marie Mirel.
J'ai vingt-cinq ans et je sais que je vais mourrir.
Il me reste deux à trois mois tout au plus, le temps le temps qu'on réunisse les derniers témoins, et qu'on fasse venir le juge de Port-Louis de l'île de France : alors le Conseil Supérieur de Bourbon, cette assemblée où tant de visages me sont familier, où j'ai compté tant d'amis, pourra me condamner.
Je serais fou d'espérer leur clémence, il voudront au contraire que mon châtiment soit exemplaire : je suis traitre à plus d'un titre.
Un jour peut-être, les hommes changeront. Les idées aussi. Et les règles coloniales qui régissent ce siècle seront oubliées, voirent méprisées. J'écris ce livre dans l'espoir d'être lu par un homme de cette époque dans le futur".